top of page
L'histoire de l'agility

Interview de Rocky par Kaya Blue (propos transmis par leur maîtresse)

 

 

 

Kaya :Bonjour Rocky, merci d’avoir accepté cette interview

Rocky :Bonjour Kaya, tu es la bienvenue

 

Kaya :Dis moi, c’est quoi l’agility ?

Rocky :C’est une discipline que le chien pratique généralement avec son maître et qui consiste à enchaîner un parcours de différents obstacles dans un ordre donné, sans faire de faute et en étant le plus rapide possible. Cette discipline est née en Angleterre à la fin des années 70 pour s’amuser à reproduire ce que font les chevaux lors des concours de saut d’obstacles, mais avec des chiens.

 

Kaya :Qui peut faire de l’agility ?

Rocky :C’est une discipline ouverte à tous, quelle que soit ta race, ta taille ou ton maître tu peux pratiquer l’agility – à condition de ne pas présenter de problème de santé évidemment. Tout le monde peut donc s’y mettre, même si nous ne sommes pas tous des champions ; l’essentiel c’est de s’amuser avec ton maître. Toi aussi tu peux en faire…

 

Kaya :Et ça t’apporte quoi de faire de l’agility ?

Rocky :Beaucoup d’amusement en ce qui me concerne.  C’est une très bonne activité pour renforcer les liens avec son maître, augmenter la complicité tout en s’éclatant. Pour les chiens un peu hyperactifs comme moi c’est une très bonne aide pour canaliser son trop plein d’énergie, c’est d’ailleurs pour ça qu’on a commencé à en faire avec ma maîtresse.

 

Kaya :D’accord. Mais ça a l’air compliqué, non ?

Rocky :Je vais te faire une confidence, j’ai eu un peu de mal à tout comprendre au début : les zones, le slalom… ça me paraissait impossible à faire. Et ma maîtresse m’a dit «  si les autres chiens y arrivent, y a pas de raison que toi tu n’y arrives pas », et voilà comment petit à petit j’ai commencé l’agility. Bien sûr quand on s’y met tout petit c’est beaucoup plus facile !

 

Kaya : Justement, peux-tu nous expliquer un peu tous ces obstacles que l’on peut voir sur les parcours ?

Rocky :Je vais te les décrire rapidement :

 

-          Tu as d’abord les obstacles à franchir en sautant – sans les faire tomber, hein ! – comme les haies, le mur, le pneu ou encore le saut en longueur. Evidemment leur hauteur varie en fonction de la taille du chien !

 

 

-          Ensuite tu as les obstacles « à zones » sur lesquels tu dois évoluer, en prenant garde à bien mettre les pattes (au moins une en tout cas) sur les parties colorées à la montée et à la descente. Ce sont ces parties de l’obstacle que l’on appelle les zones. Ces obstacles à zones sont la passerelle qui est la plus longue, la palissade qui est la plus raide, et la balançoire que j’aime moins parce qu’elle bascule quand tu dépasses le milieu.

 

 

-          Tu as aussi les tunnels dans lesquels tu dois entrer pour ressortir à l’autre bout. Ils peuvent être orientés en plusieurs formes : en ligne droite, en arc-de-cercle, en S… pour varier les plaisirs. Certains tunnels sont un peu effrayants au départ, ceux qui sont longs et noirs par exemple, parce que tu ne vois pas où tu vas quand tu es à l’intérieur. Mais avec l’habitude on en vient rapidement à adorer les tunnels, parfois trop au goût de ma maîtresse !

-          La chaussette aussi tu dois la traverser comme un tunnel, mais la seconde partie de cet obstacle est souple et te tombe dessus quand tu passes. Alors moi celle-là je ne l’aime pas du tout quand il pleut parce que tu ressors trempé beurk !

-          La table, c’est facile tu as juste à monter dessus et attendre qu’on te demande d’en descendre – généralement après 5 secondes. Bon j’avoue que parfois j’arrive un peu trop vite dessus et dans mon élan je descends aussitôt de l’autre côté. Le secret c’est de ralentir juste avant de monter dessus, mais dans le feu de l’action…

-          Et enfin je t’ai gardé le plus difficile pour la fin : le slalom. Personnellement j’ai eu beaucoup de mal à en comprendre le principe, mais une fois qu’on a réussi à m’expliquer clairement qu’il fallait passer entre les piquets en alternance c’était bon ! On a alors pu commencer à sortir en concours.

 

Kaya :Merci pour toutes ces explications sur les obstacles. Toi qui fais des compétitions d’agility, peux-tu nous décrire comment cela se déroule ?

Rocky :Les concours d’agility sont organisés généralement le dimanche par les clubs canins pratiquant cette activité. Il y a plusieurs épreuves sur une journée dont certaines comme les degrés et le grand prix de France (« GPF ») permettent de cumuler les bons résultats sur plusieurs concours pour pouvoir participer aux sélections régionales, et par la suite si tu es sélectionnée aux finales réunissant les meilleurs chiens de toute la France. Il existe même un championnat du monde ! Mais ça, c’est pour les pros ! Moi qui ne suis pas un chien de race, je ne peux pas participer aux épreuves des degrés qui sont réservées aux chiens ayant un pedigree. Pour chaque épreuve de la journée tu enchaînes un parcours d’obstacles en essayant comme je te l’ai dit tout à l’heure de ne pas faire de fautes et d’aller le plus vite possible. Ton maître te guide sur le parcours pour t’indiquer l’ordre des obstacles, il dit qu’il te « conduit » mais moi je sais que parfois heureusement le chien est là pour rattraper les erreurs de son maître ! A la fin de la journée, les meilleurs de chaque épreuve sont appelés pour recevoir des cadeaux. Moi j’aime bien quand c’est des gâteaux ou des jouets, parce que les coupes tu peux rien faire avec, tu peux même pas manger dedans c’est trop petit !

 

Kaya :Tous les chiens inscrits au concours passent les mêmes épreuves en dehors des degrés, c’est bien ça ?

Rocky :Oui à peu près. Depuis quelques années une séparation de niveau de complexité du parcours est apparue : pour certaines épreuves ton maître peut choisir de t’inscrire en épreuve normale ou en épreuve + qui normalement est plus difficile, ce qui permet aux chiens débutant les concours de ne pas se confronter aux chiens les plus expérimentés.

Evidemment pour chaque épreuve la hauteur des sauts et de la table est adaptée au gabarit du chien. Tu as donc plusieurs catégories en fonction de la taille et de la race du chien :

-          la catégorie A ce sont les petits chiens, comme Sally et Biker

-          la catégorie B ce sont les chiens moyens comme Asgard, ou toi

-          la catégorie C ce sont les grands chiens comme moi, même si je fais partie des plus petits chiens de ma catégorie !

-          et la catégorie D ce sont les très grands chiens massifs ou moins rapides, les molosses par exemple, c’est la catégorie de nos amis akitas U’Chiko et Haru

 

Kaya :D’accord je commence à comprendre. J’imagine que tout cela demande beaucoup de travail ?

Rocky : Oui ce sont des années de travail, surtout pour les humains d’ailleurs, pour – comme ils disent – apprendre à conduire leur chien. Pour nous les chiens une fois qu’on nous a bien expliqué tous les gestes et tous les mots c’est assez facile, le problème étant que souvent les humains ne donnent pas des gestes clairs alors il faut essayer de deviner ce qu’ils veulent dire ! Donc oui il faut venir s’entraîner régulièrement mais cela veut dire aussi s’amuser. Et en dehors des entraînements d’agility il faut bien sûr un entretien régulier de ton corps avec du footing, des grandes balades etc… pour être en forme.

 

Kaya :Les chiens d’agility sont de vrais sportifs alors ?

Rocky :Oui c’est mieux d’être en bonne condition physique, sinon tu risques plus de blessures et d’usure articulaires notamment. Et c’est beaucoup plus facile et agréable de faire de l’agility quand tu n’as pas des kilos en trop à porter ! J’en sais quelque chose, j’ai du faire un régime pour perdre 1 kg tu te rends compte ?

 

Kaya :Mon pauvre Rocky, ça a dû être dur, mais tu es très beau comme ça. Avec toutes ces explications tu m’as donné envie de m’y mettre. Que conseilles-tu à ceux qui voudraient s’initier à l’agility ?

Rocky :Merci pour le compliment. Mon conseil c’est de venir dans un club canin pratiquant ce sport pour être bien encadré dans l’apprentissage et la pratique sportive. En plus venir dans un club c’est sympa parce que tu te fais plein de copains – les humains aussi d’ailleurs !

 

Kaya :Merci beaucoup pour cette interview, je suis très heureuse que tu m’aies expliqué tout ça. A bientôt.

Rocky :Ce fut un plaisir ma petite Kaya, et à bientôt sur les parcours, qui sait ?

 

 

                                                                                                                                                                                                Caroline.

bottom of page